Association Kayuki

[arknam]

Shichinin no samourai
(Les Sept Samouraïs)



Résumé :
Le Japon en 1652. Confrontés à une bande de brigands qui ne cessent de faire main basse sur leurs récoltes et leurs femmes, des paysans décident d'engager des Samourais. Quatre d'entres eux sont chargés de ce recrutement, ils parviennent à convaincre KAMBEI de les aider.



Critique :
"Les Septs Samouraïs" fut une date importante pour le cinéma japonais: Jamais encore un réalisateur n'avait bénéficié de moyens aussi colossaux.
Malheureusement en France, il sortit dans une première version écourté de durant que 2h10. Seul la trame générale et les scènes d'actions furent gardées. Beaucoup de gens prirent le film pour une simple version japonaise du western. C'est seulement en 1980 que sortira en France la version intégrale de 3h20.



Loin du mythe du samouraï surhomme et héro, ce film nous montre la vie du 17ème siècles au Japon. Les héros du film ne sont pas les samouraïs, mais les paysans travaillant dur pour survivre. On y vois ces Ronins affectés et touché par la misère des villageois. Une scène dans le film est particulièrement touchante où l'on voit Kikuchiyo (un des samouraïs) pleurer devant le spectacle de la pauvreté des paysans.



Ce film est en effet plus un film sur l'aspect social du Japon qu'un film de sabre. Kurosawa nous livre ici une des ces plus grande oeuvre qui malgré le temps n'a pas pris une ride. Beaucoup de grands réalisateurs en seront influencé indirectement : Sam Peckinpah, Francis Ford Coppola, ou encore George Lucas qui déclarera avoir vécu « une expérience bouleversante » et un « véritable choc culturel » à la vue de ce film. Le film donnera même lieu à un remake américain "Les Sept Mercenaires" mais ne l'égalera pas.



Fiche technique :
Réalisateur : Akira Kurosawa
Scénario : Akira Kurosawa, Shinobu Hashimoto, Hideo Oguni.
Année : 1954
Genre : Chanbara
Durée : 193 min. dans sa version intégral
Format : 1.33 ; Noir et blanc
Avec : Toshiro Mifune, Takashi Shimura, Seiji Miyaguchi
Récompense : Lion d'Argent au Festival de Venise en 1955

Lien pour acheter le dvd : Asia Diffusion
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Arknam,
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[emm386exe]

Honte a moi je l'ai pas vu xD
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Bienvenue au Temple de Saori, temple dédié a Saint Seiya et à la culture nipponne !!

[Tiubuk]

Le sondage est inutile puisque tout ce quà fait Kurosawa est à classer dans chef d'oeuvre ;-)))
Ceci étant, je l'ai vu un soir avec un pote... On voulait un petit film sympa et on a découvert qu'il dure près de 3h !!!
En noir et blanc, très intense, des caractères forts, des personnages marqués, une interprétation irréprochable, que demander de plus ? A si, une bonne histoire... Mais c'est le cas, non ?

@+
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"N'est pas mort à jamais qui dort dans l'éternel
Mais d'étranges éons rendent la mort même mortelle."
Abdul Alhazred, Necronomicon.

[emm386exe]

[Tiubuk]

:-)

Eon = éternité. C'est un mot peu usité, un peu mystérieux et vieillissant. La citation vient en fait de Lovecraft, en anglais ça donne (de mémoire) :
"There is no death which can eternal lie /
And in strange aeons, even the death may die".
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"N'est pas mort à jamais qui dort dans l'éternel
Mais d'étranges éons rendent la mort même mortelle."
Abdul Alhazred, Necronomicon.

[Uji]

Vu et revu, c'est naturellement un chef d'oeuvre incontournable, et également un bon moyen de pénétrer l'univers de Kurosawa, le film demeurant plus "accessible" que d'autres plus méditatifs.
C'est aussi l'une des plus fameuses prestations de Toshiro Mifune, acteur fétiche de Kurosawa et très emblématique de cette période. Il aura même jouer avec... Alain Delon !

Une critique sur le site du Clan Takeda, avec votre permission.
:arrow: http://www.clan-takeda.com/article.php?c=japon&id=456
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